prise de références

5 conseils pour bien répondre à une prise de références

La prise de références est une étape courante dans le processus de recrutement d’un nouveau collaborateur. Au sein de notre cabinet, elle intervient en fin de processus, à la demande du client afin de valider certains points sur les derniers candidats en liste. Les prises de références se font par téléphone, et non par écrit afin d’obtenir des avis les plus objectifs possibles.

La prise de références peut être déterminante dans la prise de décision finale, il est donc important de soigner sa liste de contacts à appeler. S’il n’existe pas de règles universelles pour « garantir » de bonnes prises de références, voici les conseils de nos consultants pour les optimiser.  

1. Offrez une perception 360° de vos expériences

Pour cela, il faut réfléchir comme un recruteur, qui pendant le processus, va chercher à savoir comment le futur collaborateur interagit avec les différentes parties prenantes de l’entreprise. Autrement dit : comment travaillez-vous en étant managé.e ; comment managez-vous une équipe/ un collaborateur et comment travaillez-vous en équipe ? 

Anne Le Cam, notre Consultante en Recrutement, demandent généralement aux candidats de fournir 3 références :

  • Un manager : la personne en question fera un « état des lieux » sur votre manière de travailler en fonction des directives que vous aviez reçues et comment vous appréhendiez les missions qui vous étaient confiées. Le manager appuiera vos compétences techniques et votre savoir-être. 
  • Une personne que vous avez encadrée : elle sera en mesure de parler de votre management, votre leadership et votre capacité à embarquer votre équipe autour d’un projet. 
  • Un collaborateur : cette dernière personne renseignera le recruteur sur vos soft-skills, savoir-être et votre manière de travailler et collaborer sur un projet au sein d’une équipe.

2. Ce qu’il faut éviter lors d’une prise de références

  • Evitez de donner en référence d’anciens stagiaires ou alternants que vous avez pu encadrer – et d’autant plus pour un poste à haute responsabilité. Ces derniers ayant travaillé à vos côtés lors de leurs études, ils n’ont pas la même perception ou le recul d’un collaborateur plus senior.
  • Evitez les références qui datent de plusieurs années et essayez autant que possible de donner des références de vos dernières ou avant-dernières expériences en entreprise en priorité.
  • Evitez de donner en références des collaborateurs dont vous avez pu être ou êtes particulièrement proches. La promiscuité se ressent lors de l’échange avec le recruteur et peut donner l’effet d’un avis biaisé, sans recul suffisant pour parler de votre travail en entreprise.

3. Personnalisez vos références

Si vous êtes dans différents processus de recrutement au même moment, pensez à personnaliser vos références selon la fonction à laquelle vous prétendez. Les missions, la dimension stratégique et le rattachement hiérarchique peuvent varier : les recruteurs n’auront donc pas systématiquement les mêmes attentes quant à leurs échanges avec vos contacts. 

4. Libre à vous de les intégrer à votre CV

Si vous souhaitez personnaliser vos références selon l’entreprise chez qui vous postulez, rien ne vous oblige à les intégrer sur votre CV. D’autant plus que comme nous l’avons dit, la prise de références arrive en fin de processus, les transmettre seulement quand elles vous sont demandées vous permettra de bien les sélectionner selon vos ressentis au fil des entretiens et selon les conseils que pourrait vous donner le consultant en charge du recrutement. 

Toutefois, vous êtes en droit de les intégrer à votre CV si cela vous met en confiance de les transmettre dès votre dépôt de candidature. 

5. Avoir confiance en ses référents

Malgré ces conseils, personne ne peut prédire ce qu’une référence pourra dire au recruteur. Il est donc important que vous ayez confiance en cette personne afin qu’elle confirme la pertinence de votre candidature à ce poste. 

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