performance énergétique et environnementale

La performance énergétique et environnementale des bâtiments : un marché désormais mature

Au départ associé à la Réglementation Thermique (RT) 2012 et au concept de précarité énergétique, les enjeux de performance énergétique et environnementale des bâtiments ne sont aujourd’hui plus simplement dédiés aux fameuses « passoires énergétiques » mais bien à l’ensemble du patrimoine immobilier français.

Tour d’horizon du marché

Après de nombreuses certifications apparues au cours de ces dernières années, on assiste à une maturation du marché. Preuve en est le « décret tertiaire », une véritable volonté politique qui se traduit par une obligation pour les patrimoines d’appuyer sur la pédale énergétique. Le tempo s’accélère et les acteurs de l’énergie battent la mesure.

CEE, ISO 50001, Contrat de Performance énergétique (CPE), CBCP et bien d’autres acronymes s’élancent dans la course pour proposer des solutions de plus en plus à long terme. Et les recrutements suivent cette valse effrénée. Alliant économies d’échelle et impacts énergétiques quantifiables, les Responsable Achats et RSE peuvent enfin enterrer la hache de guerre et se serrer les coudes auprès du conseil d’administration. Du jamais vu !

Autre grand gagnant de ces dernières années, les sociétés de « Software as a Service » – SaaS – qui emploient des profils IT et des consultants qualifiés pour développer leurs solutions de quantification de l’énergie, atout majeur pour répondre aux rapports RSE des grands groupes.

Ces marchés en plein essor ont fait face au Covid avec aplomb. Attention toutefois aux bureaux d’études, qui ont dû repousser leurs recrutements à janvier.

Le point de vue d’Alexandre Raphel, Consultant Birdeo spécialiste de la performance énergétique et environnementale

En cas de crise, les recherches s’orienteront davantage vers des profils plus techniques, comme par exemple des architectes-MOE ayant une spécialité énergétique ou environnementale. Les profils IT et conseil auront toujours leurs places dans les sociétés SaaS, résilientes par nature grâce au décret tertiaire.

Enfin, les entreprises seront plus sélectives. Les profils devront à la fois proposer une palette technique solide, mais aussi un savoir-être plus axés « relation client » afin de répondre à des besoins de fidélisation qui, en temps de crise, seront décisifs.

En cas de reprise, les marchés peuvent être légèrement déstabilisés jusqu’à janvier, mais les recrutements axés énergie/environnement auront encore de belles années devant eux.

 

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