Etude 2016 : ces professionnels du Développement Durable, de la RSE et de l’ESS qui contribuent à un monde meilleur

Etude 2016 sur les professionnels qui contribuent à un monde meilleur
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Nous avons le plaisir de vous présenter les résultats de notre 3ème étude sur les professionnels du Développement Durable, de la RSE et de l’ESS.

L’étude 2015 dressait leur profil : internationaux, ouverts sur le monde, porteurs de valeurs fortes, multi-diplômés, pluri-compétents, avec un haut niveau de satisfaction et une fidélité élevée au secteur.

En 2016, outre la question des salaires, nous nous sommes penchés plus spécifiquement sur  le recrutement des cadres, le bonheur au travail et la vision d’avenir des professionnels.

L’étude 2015 avait montré que les valeurs et l’envie de donner du sens à son emploi étaient les premières motivations dans le choix de carrière des professionnels des Nouveaux Enjeux Sociétaux. Pour l’étude 2016, nous avons cherché à savoir s’ils étaient heureux de leur choix.

Les résultats de l’étude viennent valider par des chiffres les ressentis que nous avions déjà chez Birdeo.

La bonne nouvelle, c’est que plus des ¾ des sondés sont satisfaits de leur poste. Les plus heureux sont ceux qui œuvrent pour un organisme qui a vocation à contribuer à un monde meilleur, ceux qui travaillent avec des personnes qui partagent leurs valeurs, ceux dont les directions sont pleinement engagées dans le changement qu’ils impulsent. L’étude fait apparaître un moindre bien-être chez les professionnels qui essaient de changer le système de l’intérieur dans des organisations qui n’ont pas vocation à contribuer à un monde meilleur.

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Voici les principaux points à retenir sur les différents sujets étudiés :

CADRES EN CDI

1 – Le recrutement des cadres en CDI : un secteur qui ne connaît pas la crise.

  • Le secteur DD/RSE/ESS est un secteur qui recrute. La majeure partie des candidats trouvent leur poste en moins de 6 mois.
  • Les témoignages recueillis permettent de souligner l’importance de dresser un état des lieux précis de la démarche RSE / DD dans l’entreprise avant de s’engager sur un nouveau poste.

2- Un secteur DD/RSE/ESS toujours d’avant-garde

  • Cette année encore, l’étude établit l’égalité des salaires entre hommes et femmes dans le secteur.
  • Elle montre également l’utilisation du recrutement collaboratif (entretiens avec les futurs collègues lors du processus de recrutement) dans près d’1 cas sur 5.

3 – Un secteur en manque de valorisation salariale et de perspectives

  • 74 % des sondés estiment ne pas être rémunérés à leur juste valeur.
  • Ce sentiment peut être accentué par le fait qu’on y travaille beaucoup : 45 h / semaine en moyenne.
  • Le secteur Economie Sociale & Solidaire enregistre des salaires en moyenne 20 % inférieurs à ceux de l’Economie classique.
  • La moitié des sondés ne savent pas quel sera le « poste d’après ».
  • ¼ des sondés ont le sentiment qu’il y a peu de postes et beaucoup de postulants.

4 – Quelle entreprise pour être heureux dans son travail dans ce secteur ?

  • Celle qui a pour vocation à participer à un monde meilleur.
  • Celle qui emploie des collaborateurs qui partagent vos valeurs.
  • Celle qui vous fait progresser professionnellement et humainement.
  • Celle dont vous approuvez les choix stratégiques.

Des critères évidents, qu’il est bon d’avoir à l’esprit pendant la phase de recrutement…

5 – Des professionnels optimistes  et engagés dans le changement

  • Plus des 2/3 des cadres indiquent penser que la révolution écologique aura un jour autant d’impact sur nos vies que la révolution numérique.
  • Plus de 8 cadres sur 10 font confiance aux citoyens, associations et lanceurs d’alerte pour créer un monde meilleur. 65 % font confiance aux entreprises et moins d’1 cadre sur 4 fait confiance aux politiques dans cette optique.

FREELANCES

6 – L’épanouissement plutôt que l’argent…

  • 94 % des freelances sondés se disent heureux au travail.
  • Mais 78 % ne sont pas satisfaits de leur rémunération.
  • Devenir freelance, pour la majorité, est un moyen de trouver de la liberté dans son activité et d’être en accord avec ses valeurs. Pour près d’1/3, c’est aussi un moyen de trouver un emploi à l’approche de la cinquantaine.
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